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Notre évolution sur le sommeil de nos enfants

Photo du rédacteur: dansmontipidansmontipi

Dernière mise à jour : 13 sept. 2019


J'ai profité d'un réveil nocturne cette nuit (de 4h à 7h 😅) pour vous écrire un post sur ma vision de l'accompagnement du sommeil de mes enfants et mon cheminement entre mon premier et mon deuxième enfant. A la naissance de notre aîné, il y a 5 ans, on était un peu comme tout les jeunes parents, à ne pas trop savoir à quoi s'attendre concernant les nuits avec bébé. Au départ, je regardais tous le temps les horaires de tétée, calculait le probable prochain réveil et essayait de maîtriser les horaires et le temps. Nous avons eu beaucoup de chance avec Célestin, il dormait très bien dès deux mois (avec une tétée vers 22h et une autre à 5h-5h30). La journée, par contre, il faisait des micro-sieste, 20 a 30 minutes, j'essayais toujours de faire pendant ce temps une tâche ménagère, du rangement ou autre chose que je n'avais pas eu le temps de faire. Bref, je courais après le temps et essayais de le dompter. J'avais toujours l'impression d'être en attente, suspendu aux réveils de mon fils. En grandissant, il a espacé ses siestes et comme beaucoup de bébés, il faisait une sieste le matin et une l'après midi. A ce moment là, pareil, je cherchais le contrôle rassurant et la mise en place de rituel et horaire. Je le couchais toujours aux mêmes heures, quitte à s'interdire une sortie, pour préserver la sieste dans SON lit dans SA chambre.

Cela me rassurait beaucoup de connaître les horaires de sieste et de pouvoir ainsi m'organiser autour de ceux-ci. Pour le soir, idem, on a mis en place un rituel que l'on reproduisait chaque soir à la même avec un horaire rigoureux que l'on tenait à respecter. Alors je vous rassure de suite, on n'a jamais laissé pleurer Celestin, je restais auprès de lui s'il avait besoin, et les réveils nocturnes quand il y en avait, etait accompagnés avec bienveillance et douceur. Cela a toujours fait partie de moi, je suis incapable de laisser pleurer, de laisser seul un enfant, quel qui soit. J'axe vraiment ce post sur la notion d'horaires, de rythme que l'adulte donne à l'enfant selon ses propres croyances et repères. Pour les réveils la nuit, J'étais dans le contrôle permanent, je voulais tout maîtriser. Pourquoi il se réveille ? Comment le rendormir ? Faut il faire ci ou ça ? Bref j'étais dans l'action permanente, cela me rassurait dans mon rôle de maman. Vers ses 3 ans et encore aujourd'hui, les couchers du soir on commencer a être compliqué, pas envie d'aller au lit, angoisses, excitation ... Cela devenait plus compliqué. Nous tenions au départ à ses horaires de coucher et un rapport de force s'est installé (oui j'ose le dire ainsi 😕) c'était son avis contre le notre ! Et puis j'ai lu des livres sur la bienveillance, le développement de l'enfant et je me suis informer. Petit à petit mon point de vue à changer. On a du lâcher prise sérieusement pour le coucher du soir. Entre temps, son petit frère était né et il fallait trouver des solutions d'apaisement pour tout le monde. On a alors pris conscience que notre point de vue n'avait pas plus de valeur que le sien. Et que il était probable qu'il ne soit pas fatigué à cet instant, que cela pouvait fluctuer d'un soir à l'autre... Comme nous quoi ! A partir de ce moment là, finit les horaires. On a décidé de leur faire confiance, d'écouter leurs réel besoin de sommeil et de les accompagner au mieux dans cette voie.

Lorsque notre deuxième petit bout est né, j'ai tout de suite perçu des différences majeures en terme de sommeil entre mon premier et mon deuxième. Louis, dès la maternité, pleurait beaucoup la nuit, se calmait uniquement au sein et se réveillait à chaque fois que je le reposait ! Entre mes deux enfants, j'ai découvert la parentalité bienveillante, l'écoute empathique de l'enfant et de ses besoins et j'ai lu beaucoup de livre à ce sujet. J'y ai découvert les notions de maternage notamment et j'étais beaucoup plus tourné vers cette philosophie a l'arrivée de petit Louis. Du coup, je lui ai fait confiance, il dormait contre moi à la maternité. A la maison, les choses n'ont pas beaucoup changé, il pleurait dès qu'on le posait, tétait plusieurs fois dans la nuit et ne dormait bien que dans les bras ou l'écharpe de portage. Après quelques mois, on a découvert qu'il avait un RGO (reflux gastro œsophagien) qui expliquait qu'il ne supportait pas la position allongé. J'ai donc encore plus porté, et louis dormait avec nous car j'avais peur qu'il s'étouffe avec ses reflux. Il dormait mieux la journée, bercé par nos voix, l'ambiance et les balancements du portage. Il râlait dans la poussette et dans son lit. Bref, Louis etait un vrai bébé koala toujours contre moi 😊 Alors qu'est ce qui a changé pour nous entre le premier et le deuxième ? Eh bien, on s'est fait confiance, ou plutôt on lui a fait confiance. L'enfant sais quand il a besoin de dormir et Si on le respecte, il arrive à l'exprimer et à répondre seul à son besoin de sommeil. On a donc arrêter de regarder les horaires, de calculer ou de projeter quoi que ce soit sur le sommeil. Plus de rapport de force, juste de l'écoute et de l'accompagnement. C'est dur au début, cela nous demande de prendre du recul, de changer notre vision des choses, de se mettre à leur place, de prendre sur nous. On vit au jour le jour, chaque jour et nuit sont différents et on l'accepte ainsi. On s'affranchit de regard et des pensées des autres, des codes sociaux ou encore des "il faut faire comme ci ou comme ça!" En grandissant, Louis nous a prouvé qu'un enfant est vraiment capable de gérer sa fatigue et son sommeil. Quand il en a besoin, il va s'allonger, il nous demande de se coucher quand il est fatigué. Il dort dans le canapé ou dans la voiture la journée et nous rejoint souvent dans la nuit (ou nous appelle 😜) s'il se réveille. Il fait sa petite vie à son rythme sans aucune contrainte imposée par nous concernant son sommeil. Il dort où il veut, quand il veut. De notre côté, on a fait un travail énorme de déconditionnement sur les principes et idéologie que l'on avait. On a arrêter de regarder les pendules, de croire que nos enfants ont les mêmes rythmes biologiques de sommeil que nous, on attend qu'ils nous montrent des signes de fatigue ou qu'ils nous fassent la demande de se coucher. On a compris que le sommeil était propre à chacun et que ce n'était pas un apprentissage. Nos enfants nous ont fait nous questionner, nous ont permis de nous documenter, de comprendre leurs besoins et nous ont ainsi fait grandir dans notre parentalité. Alors certes, passer la soirée avec notre petit loup entre nous deux jusqu'à 22h30 parce qu'il a fait une sieste tardive ou se lever à 5 ou 6h Parce qu'au contraire il s'est couché très tôt, c'est pas toujours simple et ce que Nous on souhaiterais, mais on a vraiment pris conscience de l'impermanence des choses, que les choses évoluent toujours, sont en mouvement et que, tôt ou tard, ce sont nos enfants qui dormiront bien plus que nous et alors, leurs câlins, leurs corps tout chaud contre le notre et leurs bonne odeur dans notre cou sera un lointain souvenir et cela nous manquera terriblement !


Et vous, comment vous voyez le sommeil des enfants ? Avez vous eu ce genre de prise de conscience ? Vous êtes d'accord avec moi ?


A très bientôt,

With Love, Manon.

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